Jour sans vol ;
Henry est parti pour 6 jours, je m'occupe de parquer sérieusement son Chapelet, chez Eric Vernet, au Mali de longue date qui développe une société d'avion taxi aeroservice Mali ; auparavant tribulations avec le propriétaire du hangar d'hier, un libanais qui me réclame 230 Euros pour la nuit passée dans son hangar ! J'y laisse quand même 50 Euros plus 30 Euros de taxi de mon ange gardien pompier Ibrahim pour silloner Bamako, qui est effectivement très étendue.
Ville agréable, remplie de milliers d'échopes, de nombreuses rues en terre, des effluves d'égout, les gens sont aimables. Petites arnaques tout de même, je m'y fais prendre, mais le feeling est bon.
Nous sommes en classe "routard", nous n'avons pas les moyens des vrais toubabs vont dans les restaurants à 25 Euros ou les hôtels à 100 Euros.Par exemple notre hotel est un ancien hotel italien repris par des maliens ; on y rencontre Pierrette, 70 ans, qui passe 3 mois d'hiver au Mali, pour le climat, afin de ne pas souffrir de son arthrose. Il est vrai qu'il fait très très sec. 5% des gens ont un masque sur le nez contre la poussière, comme au Japon !
La météo semble la suivante : l'Harmattan (vent du Nord Est) se lève le matin et atteint 35 km/h au sol vers midi, le ciel devient poussiereux et voilé, visi réduite à environ 5 km, puis le vent décroit et se calme vers 17H. Hélas pour voler vers l'Est, il faut monter et on vole au dessus de la brume, ce qui limite le paysage.
Je profite de l'étape pour faire transmettre au BRIA une demande de demande de survol et atterrissage pour le Burkina, le Togo, le Bénin, le Ghana et la cote d'Ivoire.
Je passe quelques heures à la terrasse de l'hotel à vibrer au rythme de la rue ; le soir de beaux 4x4 affluent et les toubabous vont dans les restaurants chics avoisinants.