Vendredi soir, la compétition est terminée. Place aux bières, débriefings, champagne et détente.
Je rentre en vol accompagné de Serge Maurice, autogiriste chevronné qui m'avait impressionné déjà en 2004 aux championnats de France, qui rentre avec la machine championne du monde. Nous décidons d'éviter Biarritz et l'ouest des Pyrénées pour cause de vent, rejoignons Saragosse sous une chaleur blanche (stop essence très serviable à Villanueva del Gallego, le tarmac est brûlant), et passons les Pyrénées au milieu, vers Bagnères de Luchon, à 16H en plein cagnard ; là, même à 4000 mètres, l'air est calme, ici, la canicule a tout endormi ! La radio de Serge n'émet pas, mais il m'entend et on arrive très bien à se comprendre.
La montagne est belle à couper le souffle, c'est la pure extase avec nos 2 papillons.
Nuit courte à Montpezat (finalement il y a un t, c'est Henning qui m'avait induit en erreur sur les premières pages...) où nous retrouvons les amis Guy et Bernard, fameux quikistes lorrains aussi surnommés Laurel & Hardy. Le retour à Meaux est rapide avec ce vent du sahara dans le dos. Hélas de retour de l'aeroport mon scooter rend l'ame (boite bloquée et surchauffe ;-( ). Déborah me sauve et m'accueille, joie.
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